vendredi 17 juillet 2020



Note d’intention

Quand on recherche sur Internet des informations sur une ville peu décrite dans la littérature de voyage, voire absente des guides touristiques depuis plusieurs années alors qu’elle y occupait précédemment une place non négligeable, on trébuche inévitablement sur des blogs, des pages Facebook qui fournissent des pistes intéressantes, inédites parfois, mais aussi fausses.
Dans tous les cas ces sites oublient, me semble-t-il, très souvent, le minimum, à savoir le respect des sources : d’où viennent les « objets », textes et photos, mis en ligne ?
Ces sites manquent également trop souvent de recul critique vis à vis des documents présentés ; on note ainsi l’absence de légende, de commentaires en regard des photographies, principal objet déposé, car le plus facile à traité, comme si une photographie reflétait la « vérité » d’un paysage, d’une ville, d’un événement ; les textes demeurent rares alors qu’ils restent des sources importantes d’informations.
J’essaierai donc de respecter une forme de charte éthique :
- citer l’origine des documents, préciser leur moyen d’obtention (document personnel, capturé sur Internet, photocopie d’un livre que je ne possède pas, etc.), ainsi que le travail effectué dessus (retouche, recadrage, suppression d’un élément, scan OCR, etc.) ;
- bien distinguer ce qui demeure écriture personnelle et copier-coller ;
- les photographies personnelles comme tout ce qui apparaîtra sur ce site resteront en Copyleft, totalement libres de droits ;
- ne pas citer les ami.e.s pourvoyeur.se.s de photographies sauf par leurs initiales ;
- demeurer constamment dans une attitude de doute, se poser des questions, ainsi qu’aux éventuel.le.s lecteur.rice.s, en souhaitant avoir des réponses ou des amorces de réponses, car ne le cachons pas un « objet » important de cette bourgade demeure invisible pour des raisons mystérieuses.
Je possède de nombreux documents sur cette bourgade et les placer sur un site assurera leur sauvegarde à moindre coût.

Sans A.D. officiant dans cette ville, rien de tout cela n’existerait, qu’il soit ici remercié ainsi que mon épouse, originaire d’une autre ville marocaine, mais qui grandit à Kasba-Tadla et nos trois filles qui acceptèrent mes absences en leur présence, errant dans le souk de ma tête.
Photo d’ « accueil », document personnel, novembre 2019, entrée de la ville en venant de Fquih Ben Salah
A.D. le 08 février 2020

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