Note d’intention
Quand on recherche
sur Internet des informations sur une ville peu décrite dans la
littérature de voyage, voire absente des guides touristiques depuis
plusieurs années alors qu’elle y occupait précédemment une place
non négligeable, on trébuche inévitablement sur des blogs, des
pages Facebook qui fournissent des pistes intéressantes, inédites
parfois, mais aussi fausses.
Dans tous les cas
ces sites oublient, me semble-t-il, très souvent, le minimum, à
savoir le respect des sources : d’où viennent les « objets »,
textes et photos, mis en ligne ?
Ces sites manquent
également trop souvent de recul critique vis à vis des documents
présentés ; on note ainsi l’absence de légende, de
commentaires en regard des photographies, principal objet déposé,
car le plus facile à traité, comme si une photographie reflétait
la « vérité » d’un paysage, d’une ville, d’un
événement ; les textes demeurent rares alors qu’ils restent
des sources importantes d’informations.
J’essaierai donc
de respecter une forme de charte éthique :
- citer l’origine
des documents, préciser leur moyen d’obtention (document
personnel, capturé sur Internet, photocopie d’un livre que je ne
possède pas, etc.), ainsi que le travail effectué dessus (retouche,
recadrage, suppression d’un élément, scan OCR, etc.) ;
- bien distinguer ce
qui demeure écriture personnelle et copier-coller ;
- les photographies
personnelles comme tout ce qui apparaîtra sur ce site resteront en
Copyleft, totalement libres de droits ;
- ne pas citer les
ami.e.s pourvoyeur.se.s de photographies sauf par leurs initiales ;
- demeurer
constamment dans une attitude de doute, se poser des questions, ainsi
qu’aux éventuel.le.s lecteur.rice.s, en souhaitant avoir des
réponses ou des amorces de réponses, car ne le cachons pas un
« objet » important de cette bourgade demeure invisible
pour des raisons mystérieuses.
Je possède de
nombreux documents sur cette bourgade et les placer sur un site
assurera leur sauvegarde à moindre coût.
Sans A.D. officiant
dans cette ville, rien de tout cela n’existerait, qu’il soit ici
remercié ainsi que mon épouse, originaire d’une autre ville
marocaine, mais qui grandit à Kasba-Tadla et nos trois filles qui
acceptèrent mes absences en leur présence, errant dans le souk de
ma tête.
Photo
d’ « accueil », document personnel, novembre 2019,
entrée de la ville en venant de Fquih Ben Salah
A.D. le 08 février
2020
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